La cicatrisation est un phénomène naturel extrêmement complexe faisant appel à un processus de régénération et de réparation des tissus endommagés. En même temps, les mécanismes physiologiques de la cicatrisation sont régis par deux buts : la lutte contre l'infection et la réparation cellulaire.
Les 3 étapes de la cicatrisation
La phase vasculaire et inflammatoire appelée aussi phase de détersion
La phase de bourgeonnement qui permet de combler le « trou » par un nouveau tissu (néoangiogenèse). Cette phase s'étend jusqu'à l'épithélialisation ou la épidermisation.
La phase de remodelage cicatriciel qui est plus ou moins longue en fonction de l'état général de la personne.
Ces 3 étapes peuvent également être résumée comme suit :
coagulation
fabrication de fibres collagènes sur une période de 5 à 15 jours
fabrication d'un nouveau réseau de tissus fibreux épais sur une longue période.
Perturbations les plus communes de la cicatrisation
état et localisation de la plaie
apparition ou non d'infection
état général de l'organisme
étiologie de la lésion
Cas particuliers complexifiant la cicatrisation
Les troubles métaboliques comme le diabète (en particulier l'hyperglycémie) ou l'insuffisance rénale engendrent un dysfonctionnement leucocytaire et donc une mauvaise réponse du système immunitaire face à des organismes pathogènes.
Par ailleurs, les carences en protéine perturbent les différentes phases de cicatrisation.
Les carences en vitamines favorise une réponse inflammatoire ou une insuffisance de production de collagène. Une carence en vitamine K entraîne des perturbations au niveau de la coagulation sanguine et augmente le risque d'hémorragie.
Les pathologies vasculaires comme l'artérite, l'insuffisance veineuse, l'hypertension artérielle compliquent la cicatrisation. En effet, une mauvaise circulation sanguine altère la bonne diffusion de l'oxygène.
Le tabagisme entraîne une diminution de l'oxygénation des plaies et des anomalies de coagulation.
Le vieillissement affaiblit la réponse immunitaire ce qui diminue la résistance aux germes pathogènes et la reconstruction de nouvelles cellules.
Enfin, il y a le cas des maladies héréditaires et génétiques qui perturbe le processus de cicatrisation ainsi que les traitements anti-coagulants.
L'aspect définitif d'une cicatrice
Le processus définitif d'une cicatrice s'observe entre 9 et 12 mois
Une cicatrice normale est souple à la palpation, indolore, sans différence de couleur et presque invisible. En revanche, une cicatrisation anormale est caractérisée par une pigmentation ou une dépigmentation, la cicatrice est rétractile, déprimée, hypertrophiée ou boursouflée.
Améliorer une cicatrisation naturellement
Il convient de prendre soin de faire attention à l'hygiène alimentaire. Au besoin, perdre du poids, rectifier le régime alimentaire et limiter drastiquement les sucres. En effet, l'hyperglycémie est un facteur aggravant dans les cas de mauvaise cicatrisation.
Parallèlement et afin d'optimiser le temps de cicatrisation et de limiter le risque cicatriciel, il est intéressant de faire une supplémentation en compléments alimentaires naturels.
La vitamine E se retrouve, dans les oléagineux (noix, noisettes, amandes...), les graines (tournesol, pépin de courge, sésame...) , les olives. Elle participe à la réparation et la régénération des cellules. Appliquée en local régulièrement, la vitamine E aide également à améliorer l'aspect des cicatrices et des vergetures.