Le stress ou le mal du siècle. Nous sommes confrontés chaque jour au stress et à ses effets délétères sur l'organisme.
En soit, le stress est naturel, il est en lien avec la survie de l'humanité. Fuir ou combattre, voici à quoi se résume les effets d'un stress ponctuel. En revanche, le stress chronique est considérablement néfaste pour l'équilibre physiologique et psychologique.
Par ailleur, il est intéressant de faire la différence entre l'eutress qui est un stress positif et le distress qui est un stress négatif. En fonction des situations, le stress peut être bénéfique comme le trac avant de monter sur scène ! Seulement, d'autres fois, le stress paralyse et provoque un tel inconfort...
Zoom sur les mécanismes du stress
Suite à un stress, la réponse non spécifique adaptative se fait en 3 phases.
1. Phases d'alarme
Stimulation de l'hypothalamus par un agent stressant. L'hypothalamus est un petit organe situé au centre du cerveau. Il est responsable de l'activation hormonale de neuromédiateurs : les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) via le système nerveux autonome ou système sympathique transmet des signaux aux médullosurrénales.
L'adrénaline et la noradrénaline sont donc des messagers hormonaux hydrosolubles stimulants. Afin d'alimenter rapidement et massivement le cerveau et les muscles en oxygène, ces deux hormones permettent d'augmenter :
la tension artérielle
Raideur, engourdissement
le niveau de vigilance
la température corporelle
En même temps, l'amygdale va gérer et intégrer l'information émotionnelle puis l'hippocampe va consolider sa mémorisation.
Cette première phase permettant de monter le niveau de vigilance tout en préparant le corps à une réaction de fuite ou de combat. Parallèlement, des processus de mémorisation sont développés : c'est que l'on nomme l'expérience...
2. Phases d'assistance
Si le stress perdure, la mobilisation des énergies de l'ensemble du corps est nécessaire. C'est alors que le système endocrinien prend le relais.
Le système nerveux envoie le signal de libération de cortisol. Cette hormone sert à la production d'énergie nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme en stimulant la fabrication de glucose.
Un effet de rétrocontrôle est exercé afin de maintenir le cortisol à un niveau physiologiquement acceptable.
En même temps, on assiste à une fuite de magnésium à cause des contractions musculaires qui en consomment énormément. Ce micro-nutriment se retrouve dans les urines créant alors en déficit ce qui fragilise d'autant plus l'organisme. Quand on sait que le magnésium aide à combattre les effets du stress, on remarque à quel point il est important de se supplémenter pour en limiter les dégâts.
3. Phases d'épuisement
Le corps a épuisé ses ressources. La réponse hormonale n'est plus efficiente, les neuromédiateurs s'effondrent, le système de rétrocontrôle n'opère plus et le système immunitaire s'affaiblit.
On note alors un pic de cortisol qui engendre une chute de dopamine et de sérotonine qui sont les hormones de la motivation et de la bonne humeur.
Ainsi, on voit apparaître des signes de détresse : fatigue, anxiété, perte de plaisir et diminution des défenses immunitaires
Stress et micro-nutrition
En plus de supprimer toute origine de stress, se supplémenter en vitamines, minéraux et oligo-élément permet de retrouver l'équilibre physiologique.
Le magnésium va aller nourrir la cellule musculaire et nerveuse. Il aide les muscles à recouvrir une contractilité normale. Parallèlement, il régule les messages nerveux permettant ainsi à la dopamine et la sérotonine de revenir à des taux équilibrés.