Les addictions sont des pathologies cérébrales aux conséquences pernicieuses. Les jeunes entre 15 et 25 ans sont ceux qui ont le plus de risque à développer un comportement de dépendance. Pour poser un diagnostic, un professionnel de santé doit évaluer votre situation selon des paramètres définis par des organismes internationaux de santé mentale et répertoriés dans un manuel, le Diagnostic and Statistical manual of Mental disorders (DSM). Parmi ces critères, on trouve la « perte de contrôle de soi, l’interférence de la consommation sur les activités scolaires ou professionnelles, ou encore la poursuite de la consommation malgré la prise de conscience des troubles qu’elle engendre. »
A noter que les comportement de dépendance face aux jeux vidéo, au sexe ou au smartphone ne sont pas catégorisés comme des addictions par manque de données scientifiques à ce sujet.
Comment reconnaître une addiction ?
Afin de déterminer si vous souffrez ou non d'une addiction, vérifiez si, au cours des 12 derniers mois, vous présentez au moins deux des onze critères suivants :
Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu
Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu
Augmentation de la tolérance au produit addictif
Présence d’un syndrome de sevrage, c’est-à-dire de l’ensemble des symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou du jeu
Incapacité de remplir des obligations importantes
Usage même lorsqu'il y a un risque physique
Problèmes personnels ou sociaux
Désir ou efforts persistants pour diminuer les doses ou l’activité
Activités réduites au profit de la consommation ou du jeu
Poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques
L’addiction est dite faible si 2 à 3 critères sont satisfaits, modérée pour 4 à 5 critères et sévère pour 6 critères et plus.
L'accompagnement de votre sevrage doit être porté sur plusieurs axes : physiologique et psychologique. C'est ainsi que sont proposés en général un travail de fond avec un thérapeute spécialisé dans les addictions et un traitement médicamenteux. Cependant, une complémentation micro-nutritionnelle permet de soutenir et de potentialiser les effets de votre thérapie de sevrage.
Les différentes causes d'une addiction
En effet, nombreuses sont les addictions dues à un déficit en sérotonine. Ce neurotransmetteur joue un rôle de régulateur de l'humeur. Il temporise l'agressivité, l'inhibition, le rapport à la souffrance et les pulsions alimentaires.
Un déficit en sérotonine peut amener à la dépression caractérisée par non seulement une humeur fluctuante, une certaine impulsivité, une irritabilité, une sensibilité au stress mais aussi des pulsions alimentaires portées sur le sucré.
Notons également, qu'un déficit en sérotonine est parfois relié à un comportement addictif (tabac, alcool, jeux d'argent, jeux vidéo, hyperactivité sexuelle, achat compulsif, etc...) et agressif.
La sérotonine est synthétisée à partir du 5-HTP qui lui même est produit à partir d'un acide aminé: le tryptophane. On dit alors qu'il est un précurseur de la sérotonine. Il est donc indispensable et ne se trouve que dans l'alimentation. La Griffonia, grâce à sa richesse en 5 HTP est donc une plante toute recommandée pour soulager de nombreux maux dont les addictions.