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Le bien-être après 45 ans : la libido masculine

La baisse de la libido est un phénomène qui touche les hommes également, notamment à partir de 50 ans. Chez l'être humain, la libido se définit en étant un état psychologique qui se manifeste par l'envie de s'engager dans une activité sexuelle. Cet état psychologique peut connaitre des hauts et des bas durant tout au long de la vie de l'être humain. 

Ce sujet prend aussi d'autres appellations, telles que désir sexuel ou pulsion sexuelle. Lorsque nous parlons donc de baisse de la libido, nous parlons de perte de désir sexuel. Cela signifie que les hommes n'ont tout simplement plus envie de faire l'amour et dans ce cas, il n'y a pas forcement d'origine physique. 

Il existe cependant plusieurs causes qui peuvent expliquer cette baisse de désir sexuel. Un autre constat sur la libido, c'est que les hommes confondent souvent les troubles de l'érection avec la baisse de la libido.

L'alimentation : rôle important dans la santé

Homme qui cuisineNous le savons tous qu'une bonne alimentation est la base pour une bonne santé.  En fonction de sa qualité, elle permet de retarder le vieillissement et de maintenir le bon fonctionnement de l'organisme dans son ensemble. 

Généralement, on privilégiera une alimentation fraîche, variée et équilibrée où on retrouvera des fruits et des légumes de saison, issus notamment de producteurs locaux.

Les protéines et les acides gras 

C'est ce qu'on recherchera dans les poissons, les œufs, les huiles végétales, les oléagineux et les viandes maigres. Les lipides et le cholestérol sont nécessaires à la synthèse des stéroïdes, comme la DHEA.  

Il faut tout de même faire attention à limiter les viandes rouges, surtout grillées, ainsi que la charcuterie.  Il ne s'agit pas de consommer des graisses saturées et "trans" en excès, mais ne pas les diaboliser non plus, en apportant simplement ces dernières dans l'alimentation de manière mesurée. 

Des taux sous-optimaux de vitamine E 

Peuvent également diminuer la production de DHEA.  La vitamine E peut se retrouver dans les légumes et les fruits frais mais aussi dans les huiles végétales et oléagineux. 

Qu'est-ce que la DHEA (déhydroépiandrostérone) 

Il s'agit d'une hormone stéroïdienne produite principalement par les glandes surrénales. Elle est aussi appelée "hormones mères" car elle sert de précurseur aux hormones sexuelles ( testostérone, œstrogènes, progestérone, et aldostérone). 

Elle connait u pic de sécrétion maximale autour de 21 ans et sa production chute de plus de 80% à l'âge de 75 ans. Elle est également considérée comme une hormone anti-âge. Le maintien d'un niveau suffisant en DHEA est associé au bien-être physique et psychologique, mais également à une meilleure réponse au stress.

Les aliments riches en zinc et en sélénium 

Les aliments qui sont riches en zinc et en sélénium sont aussi à privilégier. En effet, ils interviennent dans la synthèse de la testostérone. Ils pourront être retrouvés principalement dans les graines de courges, les œufs, les fruits de mer, les poissons ou alors aussi dans la levure de bière.

 Le zinc 

Le zinc intervient notamment dans la synthèse de la testostérone et maintient un taux normal de testostérone dans le sang. 

Il contribue aussi à une fertilité ainsi qu'à unezinc reproduction normale, tout en inhibant l'aromatase, laquelle est une enzyme intervenant dans la production d’œstrogènes, en catalysant la conversation de la testostérone en estradiol. 

Il faut noter que les œstrogènes en petite quantité sont bénéfiques pour l'homme. Cependant, une augmentation anormale des œstrogènes participe positivement à la prise de poids, la féminisation, la perte de la masse musculaire, la perte d'énergie et la baisse de la libido. 

Il faut ajouter que le Zinc inhiberait également naturellement dans l'organisme l'activité de l'enzyme 5-alpha réductase. Cette dernière transforme la testostérone en dihydrotestostérone, une hormone qui est responsable de l'augmentation du volume de la prostate. 

Qu'est-ce que la testostérone 

La testostérone est l'hormone androgène la plus connue. Chez l'homme, elle est synthétisée principalement dans les testicules, à partir de précurseurs dérivés du cholestérol comme la DHEA et l'androstènedione. 

Cette hormone ainsi que ses métabolismes assurent la différenciation sexuelle, stimulent ou contrôlent le développement et le maintien des caractères masculins ainsi que le démarrage de la spermatogenèse à la puberté. 

Il faut faire attention au surpoids et à l'excès calorique qui diminuent le taux de la protéine SHBG impliquée dans le transport des œstrogènes et de la testostérone. Le tabagisme et l'alcool provoquent respectivement la diminution de la DHEA et l'augmentation du taux d’œstrogènes. 

D'autres mesures de préventions simples 

  • Limiter les effets du stress chronique : Homme stressé le stress chronique est l'ennemi de la libido. En effet, il peut bloquer ou affaiblir certaines fonctions physiologiques, causer des déséquilibres hormonaux, des baisses de moral et de la fatigue. Il favorise la diminution du taux de DHEA, la prise de poids et oxyde les œstrogènes en dérivés quinones potentiellement néfastes. Il faut ajouter qu'il peut également être à l'origine de troubles de l'érection. 
  • Veiller à la qualité du sommeil : Homme qui dortla fatigue peut causer la baisse de la libido aussi. En plus de cela, une privation modérée de sommeil favorise l'augmentation du taux de cortisol (stress ++), et une diminution de la synthèse de la testostérone. Une bonne qualité de sommeil permet de renforcer l'organisme, notamment face au stress. Il est conseillé de ne pas se coucher après 23h00 dans l'objectif de garder un bon cycle de sommeil. 
  • La pratique d'un exercice physique régulier et non-violent : en effet, la pratiqueHomme qui marche d'un exercice physique régulier non violent permet de diminuer le taux d’œstrogènes et de favoriser la maintien des taux de DHEA. Le sport aide à se sentir bien dans sa tête et dans son corps. Il permet également de lutter de façon naturelle contre le stress et le surpoids, en plus de favoriser la relaxation et un sommeil de qualité.

La phytothérapie et la baisse de la libido

Parallèlement à un mode de vie sain ainsi qu'adapté aux besoins, les plantes adaptogènes seront les meilleurs amies de la libido. Elles vont 

  • Renforcer l'organisme
  • Permettre de rebooster l'énergie
  • Aider ce dernier à s'adapter à différentes situations difficiles, pour y faire face sans trop de dommages. 

Parmi ces plantes on retrouve : 

  • Le Ginseng (Panax Ginseng) : consiste à une des plantes adaptogènes majeures de la pharmacopée chinoise. Le Ginseng était d'abord réservé aux Empereurs pour augmenter leur longévité et il est utilisé de puis plus de 3000 ans. Actuellement le Ginseng est connu pour ses propriétés stimulantes et il sert à maintenir de bons rapports sexuels. Il faut noter qu'il est davantage stimulant pour l'homme, que pour les femmes. 
  • Le Maca (Lepidium Meyenii) : la plante adaptogène "Ginseng péruvien" est connue à travers le monde, pour ses propriétés aphrodisiaques. Cette plante participe favorablement et naturellement à des fonctions sexuelles saines et elle stimule le désir sexuel.  Elle est également reconnue pour d'autres points forts : le maintien des performances physiques,sexuelles et intellectuelles mais elle est également une source d'énergie. Il s'agit d'une plante qui est efficace autant chez l'homme que chez la femme. 
  • L'Ashwagandha ( Withania somnifera) appelée aussi "Ginseng Indien", cette plante adaptogène est issue de l'Ayurvéda. Elle permet de soutenir la fonction sexuelle chez l'homme, la santé des organes reproducteurs de la femme, d'aider à maintenir la résistance pendant la grossesse, d'aider à maintenir la mobilité du sperme et le volume de spermatozoïdes . Il faut savoir que ses propriétés sont utilisées depuis des milliers d'années en Inde et à travers toute l'Asie et cette plante est idéale pour les personnes stressées et fatiguées nerveusement. 

Plusieurs épices ou condiments sont également connus pour avoir des vertus aphrodisiaques et stimulantes comme par exemple : le gingembre, l'ail, la cannelle ou  la menthe poivrée. 

Il est conseillé de ne pas cumuler plusieurs de ces actifs, mais plutôt de se diriger vers la plante qui convient le mieux à ses besoins et qui donnent de bons résultats. Demandez l'avis de votre médecin. Ces conseils ne remplacent en rien un suivi médical. 

Delaporte Marine 13 mars, 2024
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