Chère lectrice, cher lecteur,
C’est LE pire scandale de la médecine contemporaine, et pire encore - ça ne risque pas de s’arrêter.
Je veux parler du SURDIAGNOSTIC.
Il s’agit de tous ces seins qu’on déchire, ces testicules qu’on arrache, ces prostate qu’on tranche… pour rien.
D’abord on vous détecte une petite chose suspecte, et puis certains médecins ne vous proposent d’autre solution que la destruction pure et simple de votre qualité de vie – et au plus vite !
Pas de temps de réflexion, pas d’observation supplémentaire. Allez – sur le billard !
On n’a pas les chiffres exacts à disposition, mais on a des statistiques qui permettent de les cerner, et elles sont accablantes.
Nous ne sommes peut-être même pas au bout de l’horreur, car à l’avenir les prétextes pour vous mutiler vont se multiplier.
Diagnostic pour une boucherie
Car c’est dans les tuyaux : on vous prépare une imagerie en temps réel, des hologrammes pour pouvoir déceler encore plus d’anomalies infimes qui seront autant de prétextes à mutilation.
Le projet s’appelle Integratome, et il est soutenu par la Haute autorité de santé, donc par l'État. Il va garantir aux cliniques privées plein d'opérations inutiles et terrifiantes, mais qui rapportent.
Ce sera aussi l'un des nombreux moyens de mettre fin au secret médical. On vous assurera un diagnostic parfait, et puis les données médicales - comme c'est toujours le cas lorsqu'elles sont numérisées, seront piratées.
En Inde, on ne compte plus le nombre de ces piratages... ça arrive tout le temps, et en France, en février 2024, ce sont pas moins de 33 MILLIONS de comptes dont les données ont été piratées [1].
Bien sûr, les pirates revendent les données à votre mutuelle et à votre banque pour "compléter" votre dossier, ce qui détermine si vous aurez un prêt ou pas, et combien vous payez votre mutuelle...
Les statistiques sont terrifiantes
Le magazine Epsiloon du mois d’octobre 2025 s’est chargé de compiler toutes les données du surdiagnostic, et ça donne des frissons.
- 35% des cancers du sein (un tiers !) sont surdiagnostiqués, ce qui veut dire (répétons-le) qu’ils peuvent donner lieu à des ablations qui n’ont pas lieu d’être.
- 49% des hypothyroïdies sont surdiagnostiquées.
- Un tiers des hommes de 75 ans et plus a un cancer de la prostate qui ne les embêtera pas de leur vivant, et entre 60 et 75% des cancers de la prostate détectés par test PSA sont surdiagnostiqués.
- 44% des ablations de kystes du pancréas sont inutiles.
- Entre 29 et 60% des mélanomes ne nécessitent aucune intervention.
- Pour l’hypertension artérielle : entre un sixième et un tiers sont des surdiagnostics – quand on connaît les méfaits des statines sur la santé, et notamment la prise de poids et la fin de la vie sexuelle...
Et le pire du pire : aux États-Unis, les effets collatéraux des rayons X servant aux diagnostics eux-mêmes, représentent 5% des cancers totaux. C’est-à-dire 100 000 personnes dont 10 000 enfants.
C’est-à-dire que le surdiagnostic non seulement peut mutiler, il peut aussi rendre malade...
Une pratique de plus en plus mercantile
L’hypocondrie, l’obsession de se croire malade, est désormais généralisée et encouragée par les appareils tels que les applications santé sur votre montre connectée ou sur votre téléphone portable.
Résultat : les cliniques privées, partout en Europe, proposent des examens de tout et n’importe quoi... avec des soins à la clef, naturellement...
Je vous conseille plutôt de venir dans notre clinique HIRO de Monte-Carlo, où là, il ne s’agit pas de vous terrifier mais de réellement vous rassurer et vous remettre d’aplomb avec des soins de fond.
Mais que voulez-vous, la crainte vend plus et mieux que le soin authentique...
Est-ce que, pour autant, il ne faut pas aller vous faire diagnostiquer, ni dépister ? Les médecins eux-mêmes y vont avec modération, et seulement lorsqu’ils perçoivent un symptôme.
Ne restez pas dans un système qui devient fou
Ce n’est pas une coloscopie de routine tous les deux ou trois ans qui va vous porter préjudice. Mais à y aller tous les six mois, vous risquez effectivement d’avoir de mauvaises suprises...
C’est désormais au patient de résister à la crainte d’avoir des maladies cachées et de ne pas céder à cette hypocondrie généralisée qui rapporte tant aux cliniciens privés.
Mais il n’est pas non plus évident de se discipliner, d’où l’importance cruciale d’avoir un praticien dans lequel vous avez entièrement confiance, même s’ils sont plus difficiles à trouver qu’une aiguille dans une meule de foin.
Autrement, vous avez toujours la possibilité de vous rendre à l’étranger. Certes, les soins seront nettement moins bien remboursés...
Mais vous pouvez aussi instaurer une relation de confiance avec des praticiens d’excellence qui vous offriront des soins de qualité, sans vous alarmer pour autant.
L’essentiel est surtout de demander plusieurs avis de praticiens ouverts et compétents avant de vous faire retirer quel bout d’organe que ce soit. Car les conséquences sur votre qualité de vie peuvent être irrémédiables.
Il y a toujours le temps pour un deuxième avis médical. Prenez-le avant de décider d’actes irréversibles qui pourraient vous ôter le goût même de vivre.
Et prenez soin de vous.
Chut - on mutile gratis