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Le syndrome des ovaires polykystiques

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est l'une des affections hormonales les plus fréquentes chez la femme en âge de procréer. Cependant, malgré sa prévalence, le SOPK demeure mal compris et souvent mal diagnostiqué ou tardivement. 

Il se caractérise par un déséquilibre hormonal complexe qui peut entraîner une série de symptômes allant des troubles de la fertilité à des complications métaboliques graves. Dans cet article, Perfect Health Solutions vous explique en détail le SOPK, de sa cause à son diagnostic, en passant par les options de traitement..

D’où vient le Syndrome des Ovaires Polykystiques

Le SOPK est la résultante d’un dysfonctionnement hormonal complexe, qui peut se produire à la fois au niveau des ovaires et du cerveau. Il se caractérise par une production excessive d'androgènes, notamment de la testostérone, une hormone généralement présente en faibles quantités dans l'organisme féminin. Cette surproduction d'androgènes entraîne une élévation des taux de testostérone dans le sang des femmes atteintes.

L'appellation "ovaires polykystiques" provient de la description initiale de la maladie, basée sur l'observation de kystes supposés dans les ovaires des patientes. En réalité, ces "kystes" sont en fait de nombreux follicules en développement qui n'atteignent pas leur maturité. Ce dysfonctionnement folliculaire est l'une des caractéristiques majeures du SOPK.

Les symptômes des ovaires polykystiques

Les symptômes du SOPK varient considérablement d'une patiente à l'autre, ce qui rend le diagnostic parfois compliqué et surtout tardif. On note toutefois les principaux symptômes suivants :

  • Troubles de l'ovulation 

Les patientes atteintes de SOPK sont susceptibles de souffrir d'ovulations rares voire absentes, ce qui se traduit par des cycles menstruels irréguliers ou une absence totale de règles. Ces troubles peuvent provoquer une infertilité chez environ la moitié des femmes atteintes.

  • Hyperandrogénie

La production excessive de testostérone se manifeste la plupart du temps par une augmentation de la pilosité, de l'acné et une perte de cheveux. L'hirsutisme, c'est-à-dire une croissance excessive des poils corporels, est l'un des symptômes les plus courants.

  • Syndrome métabolique 

Le SOPK est souvent associé à une prise de poids, résultant de l'hyperandrogénie, qui prédispose à l'insulinorésistance et au diabète. Les patientes présentent également un risque accru d'hypertension artérielle, de dyslipidémie, de troubles de la glycémie, et, en fin de compte, de maladies cardiovasculaires, telles que l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral.

diabète

Il est à noter que la gravité des symptômes peut être influencée par le poids corporel de la patiente, avec une corrélation établie entre l'indice de masse corporelle (IMC) et l'infertilité liée au SOPK.

Diagnostic des ovaires polykystiques

Le diagnostic du SOPK repose sur la présence d'au moins deux des trois symptômes majeurs mentionnés précédemment, en l'absence d'autres conditions médicales responsables de la sécrétion excessive d'androgènes. Cependant, le processus de diagnostic est plus complexe qu'il n'y paraît.

Des examens d'imagerie, tels que l'échographie pelvienne, peuvent révéler la présence de nombreux petits follicules et/ou un volume ovarien élargi. Cependant, ces caractéristiques ne sont pas exclusives au SOPK, ce qui rend l'évaluation clinique d’autant plus importante.

Des analyses sanguines sont également essentielles pour mesurer les taux d'hormones telles que la FSH (hormone folliculo-stimulante), la LH (hormone lutéinisante), la prolactine, la testostérone, et d'autres. Chez les patientes atteintes de SOPK, les résultats révèlent souvent un déséquilibre hormonal caractéristique, avec une inversion du rapport FSH/LH, une augmentation des taux d'androgènes, et une tendance au diabète.

Gérer les ovaires polykystiques : traitements conventionnels 

Actuellement, il n'existe pas de traitement spécifique pour le SOPK, ce qui signifie que la gestion de cette maladie se concentre sur la gestion des symptômes et des complications à long terme.

  • Gestion du poids

Pour les patientes en surpoids, une réduction d'environ 10 % du poids initial peut améliorer l'hyperandrogénie et l'aménorrhée, avec des avantages potentiels pour la fertilité. Cependant, la perte de poids n'apporte généralement pas de bénéfices significatifs aux femmes dont le poids est déjà dans la plage normale.

  • Traitement de l'hirsutisme et de l'acné

En cas de troubles esthétiques tels que l'hirsutisme, une pilule contraceptive combinée est souvent recommandée en première ligne. La composante progestative de la pilule inhibe la sécrétion de LH et réduit la production d'androgènes ovariens, tandis que la composante œstrogénique diminue les taux d'androgènes circulants. En cas d'échec de la pilule contraceptive, le traitement peut consister en un anti-androgène tel que l'acétate de cyprotérone, associé à un œstrogène naturel.

  • Gestion des troubles métaboliques

Les anomalies métaboliques sont traitées en premier lieu par des modifications du mode de vie et du régime alimentaire, mais peuvent nécessiter des médicaments antidiabétiques oraux si les mesures hygiénodiététiques se révèlent insuffisantes.

  • Prise en charge de l'infertilité

Lorsque le SOPK est la seule cause d'infertilité, le traitement repose généralement sur une stimulation de l'ovulation. Le citrate de clomifène est souvent utilisé en première intention, suivi éventuellement de gonadotrophines exogènes injectables. Les inhibiteurs de l'aromatase sont également en cours d'évaluation comme inducteurs de l'ovulation, offrant une option potentielle pour les patientes ne répondant pas aux traitements conventionnels.

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques : conclusion

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques est une maladie complexe qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des femmes qui en souffrent. Bien que le traitement soit principalement symptomatique, les avancées de la recherche offrent des perspectives prometteuses pour une meilleure compréhension de la maladie et le développement de traitements plus efficaces à l'avenir. Pour les femmes atteintes de SOPK, une gestion proactive de la maladie en consultation avec un professionnel de la santé peut aider à atténuer les symptômes et à prévenir les complications à long terme.

Dans un autre article, nous vous présenterons des pistes d’accompagnement en naturopathie pour diminuer les symptômes du SOPK car bien que l’on en guérisse pas, il est tout à fait possible de le réguler et le contenir naturellement !


Parys Shirley 20 novembre, 2023
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