Chère lectrice, cher lecteur,
Cela fait quelques années maintenant que je suis un lecteur assidu des magazines de consommation français.
Je les trouve plutôt bien écrits, et leurs enquêtes valent presque toujours la peine d’être lues. Je le dis souvent : c’est parce que les Français sont vigilants qu’ils sont en bonne santé.
Cependant, j’avais raté un petit magazine qui s’appelle Que Choisir Santé et qui pour n’être pas mauvais, a suscité mon attention.
Malheureusement, je suis assez navré de voir une tendance assez curieuse revenir de mois en mois dans cette publication.
Dans ce magazine, il y a une vraie détestation des compléments alimentaires.
Tantôt je lis un article qui critique la supplémentation en oméga 3, tantôt j’en trouve un autre sur une herbe qui cause de terribles problèmes de santé, quand ce n’est pas, pour le mois d’avril dernier, un "anti-guide d’achat" des compléments alimentaires.
Comme vous l’avez compris, ça cocotte le parfum de l’amertume à plein nez, car les compléments alimentaires ont le vent en poupe, et plus particulièrement depuis ce cataclysme de santé publique que fut la Pandémie.
L’automédication apparaît désormais pour être le seul recours pour éviter les médicaments aux effets secondaires "surprise", les injections expérimentales douteuses…
Ainsi que les séjours à l’hôpital qui risquent de débouche sur un protocole fatal à la première perte de conscience…
Il serait bon, pourtant, de séparer le bon grain de l’ivraie. Et le magazine en question a bien du mal à le faire.
S’ils veulent une interview, je suis tout prêt à la leur donner !
"L’anti-guide" d’achat des compléments alimentaires…
L’article commence ainsi : comme les compléments ressemblent à des médicaments, alors qu’ils n’en sont pas, il vaut donc mieux éviter d’en prendre.
Puis il se termine sur un encart : Quand la complémentation est vraiment utile.
Il y a donc des moments où elle est vraiment utile, n’est-ce pas ? Hélas, les cas où ils la recommandent sont, comme nous allons le voir, très limités…
Mais commençons par le commencement : d’abord, l’envie, ce péché capital : les compléments alimentaires ont engrangé 2,7 milliards d’euro en 2023.
Ils sont majoritairement vendus en pharmacie (donc sous contrôle…), mais leurs bienfaits ne sont pas prouvés. Ensuite, ils sont "rarement" bénéfiques, donc pas toujours inutiles.
Sont ensuite évoqués le fait qu’une bonne alimentation suffit, que le marketing des compléments alimentaire est "sournois". Mais ça va encore plus loin…
Il est dit que les compléments alimentaires sont risqués, qu’il y a un risque de toxicité, des interactions médicamenteuses, et finalement, bien sûr, que vous ne devirez jamais, au grand jamais, en acheter sur Internet.
Le tour des clichés ayant été fait, il est temps de passer aux réponses.
Mes 6 réponses à nos détracteurs
1/ Des produits sérieux
Les compléments alimentaires dignes de ce nom sont des produits sérieux (comme ceux de PHS, que j’ai pu contrôler directement).
Ils ne sont pas à prendre pour des motifs futiles, mais pour des questions de santé.
Même lorsque je vous parle de compléments visant à accélérer le métabolisme afin de maigrir, c’est pour réduire l’inflammation que cause la bedaine.
Et si certains veulent prendre des compléments pour améliorer leurs performances sportives, dans la mesure où ça leur permet d’avoir un état de santé exceptionnel, je les soutiens.
Mais si c’est pour se détruire ou pour des motifs futiles, ou encore pour la gonflette, ce n’est pas sérieux. Je trouve assez étonnant qu’un magazine de consommation mette tout dans le même panier…
2/ Une alimentation pauvre
L’alimentation suffit ? Jamais de la vie, et surtout pas l’alimentation qui nous est la plus accessible, celle de supermarché, donc les micronutriments essentiels à la vie (vitamines, minéraux et bien d’autres éléments microscopiques), sont désormais complètement absents…
3/ Un marketing sournois ?
Les allégations sont quasiment impossibles à obtenir pour les produits, à moins de faire des études géantes. Études que les grands labos truquent (les 10 milliards de dollars d’amende de Pfizer pour charlatanisme en attestent).
Donc nous nous référons aux études scientifiques universitaires en nous rapprochant le plus possible de la qualité employée. C’est la garantie de compléments alimentaires efficaces. Et il y a des milliers d’études qui prouvent l’efficacité des produits que vous retrouvez dans les compléments alimentaires.
Lorsque vous achetez une tomate, y a-t-il une étude qui prouve que cette tomate-là ne va pas vous rendre malade ? Qu’elle contient les protéines, la lutéine et bien d’autres éléments que vous attendez d’elle ?
Même chose pour les compléments…
4/ Les risques ?
Vous trouverez toujours des compléments alimentaires frauduleux. Mais à côté des médicaments dangereux et des aliments frelatés, le nombre est infime.
Pour la question des anticoagulants (qui prouvent bien l’efficacité des compléments), une marque sérieuse vous préviendra. Et si vous avez des problèmes de ce côté-là, c’est la première chose dont vous devez vous enquérir au moment de votre achat…
Même chose pour les interactions médicamenteuses ou pour l’immunité. Une bonne marque de compléments alimentaires vous rappellera toujours d’en parler avec votre médecin…
5/ La toxicité ?
Où ça ? Si vous respectez les doses indiquées, il n’y a quasiment aucun problème. Si vous en abusez, c’est comme tout le reste : à vos risques et périls.
Si vous avez un foie en mauvais état, commencez d’abord par le soigner avec des détox et des compléments prévus à cet effet (je vous en parle assez souvent dans cette lettre).
Il serait idiot de charger votre foie avec des éléments que vous ne serez pas en mesure de métaboliser.
6/ Le fameux exemple terrible…
Ce bêta-carotène qui augmenterait le risque de cancer de poumon du fumeur a été avéré par une étude et une seule – et encore, c’est une méta-étude, donc une évaluation statistique assez contestable.
Déconseille-t-on pour autant aux fumeurs de faire des régimes de carotte ou de prendre de la vitamine A ? Je ne crois pas.
Je n’ai jamais rencontré un fumeur dont on aurait pu soupçonner qu’il eut attrapé son cancer à cause d’un complément alimentaire au bêta-carotène. Cependant, j’ai eu nombre de fumeurs dont j’aurais pu soupçonner que le cancer a été favorisé par la consommation quotidienne d’aspartame.
Hélas, les études à ce propos ont disparu…
Ils reconnaissent avoir besoin de nous, du bout des lèvres
En effet, ils recommandent ces compléments-là (sans citer des marque…) :
- Vitamine D pour éviter le rachitisme chez les enfants ? Mettez-les plutôt au soleil hors des heures les plus chaudes, et progressivement, pour éviter les crèmes solaires cancérigènes.
- Oméga 3 pour les enfants ? bien sûr, mais avec beaucoup de précautions, la plupart des sources marines étant pleines de métaux lourds. Les oméga 3 sont importants à tout âge, et une cure annuelle n’est pas de trop pour éviter les carences (si votre régime ne tourne pas déjà autour de cet aliment)
- Les compléments pendant la grossesse ? Il faut y aller doucement, n’hésitez pas à consulter un médecin qui s’y connaît. N’y allez surtout pas à l’aveugle.
- Vitamine D chez les seniors ? Pas seulement. Rappelons que la vitamine D doit impérativement être prise en hiver pour éviter les fractures dues à l’ostéoporose (et aussi la déprime). Cependant seul le vrai soleil active votre enzyme klotho dont j’ai parlé d’un récent billet. N’oubliez pas d’en profiter dès la belle saison.
- La vitamine C à tout âge ? Bien évidemment. Vous pouvez faire de très grosses cures de vitamine C occasionnellement. Mais pas tout le temps, car il faut aussi que votre corps continue à produire des antioxydants par lui-même. Une complémentation permanente le rendra fainéant.
- Après une chirurgie bariatrique ou en plus d’un régime végétalien – ça va de soi.
- En cas de DMLA ? Comme pour toute maladie dégénérative, il faudrait ajouter. Ces maladies sont dues au vieillissement, mais elles se traitent (autant que possible) en purifiant les toxiques, avec l’ozonothérapie, et en réactivant les organes défectueux avec les éléments nutritifs nécessaires. Il y a encore beaucoup de recherches à faire de ce côté-là, mais la complémentation fait ici ce que le traitement ne fait pas : donner le moyen au corps de se réparer.
La réalité est beaucoup plus simple
Pour conclure, je vous dirais bien sûr que la pandémie a mis sur le marché beaucoup de marques peu fiables, qui font du tort à la médecine nutritionnelle.
Mais la plupart des produits frauduleux ou peu fiables sont simplement faibles en actifs. Le plus de mal qu’ils peuvent vous faire est de vous dissuader d’aller vous faire soigner si vous en avez vraiment besoin.
D’où l’importance de garder un lien avec un médecin qui s’y connaît et qui comprend la médecine nutritionnelle.
Nous arrivons à un moment où la médecine médicamenteuse a atteint ses limites tout en restant dominante dans les domaines universitaire et économique, ce qui fait que les journalistes ne savent pas toujours à quel saint se vouer…
La médecine nutritionnelle dont les compléments alimentaires participent est l’avenir de la médecine, par son aspect non-invasif, par sa recherche de la santé, par l’indépendance qu’elle donne au patient vis-à-vis d’un système médical qui se privatise de plus en plus, et qui entretient donc un rapport malsain avec la maladie.
L’avenir est avec nous, ils devraient s’en souvenir.
Par principe, ils nous détestent