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Plongez dans la fascinante histoire du krill

Imaginez l’océan Austral, une eau à peine au-dessus de 0 °C, la banquise qui se fissure à l’aube, et sous la surface, des milliards de minuscules organismes en mouvement. 

C’est dans cet environnement extrême que vit le krill antarctique (Euphausia superba), un petit crustacé souvent méconnu du grand public, mais absolument central pour l’équilibre des océans… et pour la recherche nutritionnelle moderne.

Autour du krill, de nombreuses idées circulent : sur sa récolte, son impact sur les baleines, ou encore sur la durabilité des oméga-3 qui en sont issus. 

Que disent réellement les données scientifiques ? Faisons le point, loin des idées reçues.

Le krill : un maillon clé de l’écosystème marin

Le krill est un petit crustacé ressemblant à une crevette, mesurant en moyenne 3 à 6 cm. Il se nourrit principalement de microalgues et de phytoplancton. 

En retour, il constitue la base alimentaire de nombreuses espèces marines : poissons, oiseaux, phoques… et bien sûr, baleines.

Sa biomasse est l’une des plus importantes de la planète. Dans l’océan Austral, les scientifiques estiment que la biomasse de krill se chiffre en centaines de millions de tonnes, ce qui en fait l’un des organismes les plus abondants sur Terre [1].

Mais son rôle ne s’arrête pas à la chaîne alimentaire. 

Le krill participe aussi activement au cycle du carbone : en se nourrissant en surface puis en rejetant des particules organiques en profondeur, il contribue à la séquestration du CO₂ dans les fonds marins, un mécanisme essentiel pour la régulation du climat [2].

Un cycle de vie hors norme

Autre particularité étonnante : le krill grandit… et rétrécit au cours de sa vie. En fonction des saisons et de la disponibilité de la nourriture, il alterne périodes d’abondance et de disette. 

Pour s’adapter, il mue régulièrement, parfois tous les 13 à 20 jours.

Ce phénomène rend impossible l’estimation de son âge à partir de sa taille. C’est une stratégie d’adaptation unique, parfaitement adaptée aux conditions extrêmes de l’océan Austral [10].

Fait surprenant : le krill… coule

Un fait peu connu illustre à quel point le krill est une créature singulière. Contrairement à de nombreux organismes planctoniques, le krill est plus dense que l’eau. S’il cesse de nager, il coule.

Pour rester en suspension, il dépense jusqu’à 40% de son énergie quotidienne. Malgré cette contrainte, il forme des essaims gigantesques capables d’être visibles depuis l’espace. 

Lorsque ces bancs se rapprochent de la surface, ils peuvent même colorer l’eau d’une teinte rosée [9].

Krill en gros plan tête vers le bas dans une eau noire

Une pêche strictement encadrée à l’échelle internationale

Contrairement à d’autres ressources marines surexploitées, la pêche du krill antarctique fait partie des pêcheries les plus surveillées au monde

Elle est encadrée par la CCAMLR (Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique), qui applique une approche dite écosystémique.

Les quotas sont fixés bien en dessous des seuils à risque pour l’écosystème, en tenant compte des besoins des espèces qui dépendent du krill, notamment les baleines et les manchots [3].

Krill et baleines : une cohabitation surveillée

La question revient souvent : la pêche du krill met-elle en danger les baleines ?

Les données scientifiques actuelles indiquent que non. 

Les populations de baleines de l’océan Austral sont globalement en augmentation ou stabilisées depuis plusieurs décennies, grâce à la fin de la chasse commerciale et à la protection renforcée des habitats [4].

Les zones de pêche sont gérées de manière spatiale et temporelle afin de limiter la concurrence avec les zones d’alimentation des mammifères marins. 

Les scientifiques suivent en continu l’évolution des populations de krill et de leurs prédateurs.

Des techniques de récolte pensées pour limiter l’impact

Les méthodes modernes de récolte du krill reposent sur des systèmes continus sans filet traditionnel. 

Le krill est prélevé vivant, ce qui permet de limiter les prises accessoires, de réduire le stress sur la biomasse et de préserver la qualité de la matière première.

Le traitement immédiat à bord garantit une traçabilité complète et contribue à réduire l’impact environnemental tout en maintenant un contrôle précis des volumes pêchés [5].

Pourquoi les oméga-3 du krill intéressent autant la recherche

Sur le plan nutritionnel, le krill se distingue par sa composition particulière. Il contient des acides gras oméga-3 à longue chaîne - EPA et DHA - majoritairement liés à des phospholipides.

Cette structure favorise une biodisponibilité élevée, c’est-à-dire une absorption efficace par l’organisme. 

Le krill apporte également de la choline, essentielle au fonctionnement cérébral, ainsi que de l’astaxanthine, un antioxydant naturellement présent qui contribue à la stabilité des lipides [6].

Ce que disent les études cliniques

La littérature scientifique s’est largement penchée sur l’huile de krill

Les travaux disponibles suggèrent notamment une bonne absorption des oméga-3, un intérêt sur certains marqueurs inflammatoires et un soutien potentiel de la fonction musculaire et métabolique [7][8].

Ces effets sont étudiés dans des contextes précis et ne remplacent pas une alimentation équilibrée, mais expliquent l’intérêt croissant porté à cette ressource.

OmegaKrill de Perfect Health Solutions

Dans cette logique, Oméga Krill de Perfect Health Solutions se distingue par une composition naturellement complète, qui associe plusieurs actifs d’intérêt pour la protection cellulaire et le fonctionnement de l’organisme :

  • Les phospholipides, qui facilitent l’assimilation des oméga-3 et jouent un rôle de défense vis-à-vis des polluants, des toxines et des radicaux libres, tout en contribuant au bon fonctionnement cérébral.
  • La vitamine A, naturellement présente dans le krill et absente de la plupart des huiles de poisson, à l’exception de l’huile de foie de morue.

OmegaKrill du laboratoire Perfect Health Solutions
  • La vitamine E sous forme d’alpha-tocophérol, la forme la plus active et la plus répandue dans l’organisme, qui participe à la protection des cellules contre le stress oxydatif.
  • L’astaxanthine, un antioxydant puissant apporté exclusivement par l’alimentation, que le corps ne peut pas synthétiser lui-même.
  • Des composés de type flavonoïdes, reconnus pour leur fort pouvoir antioxydant, nettement supérieur à celui de certains fruits couramment cités pour cette propriété.

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Références

[1] Atkinson A. et al. — Krill (Euphausia superba) distribution and abundance, Nature, 2009

[2] Schmidt K. et al. — Krill and the biological carbon pump, Nature Climate Change, 2016

[3] CCAMLR — Ecosystem-based management of the Antarctic krill fishery, 2023

[4] Branch T.A. — Recovery of Antarctic whale populations, Biology Letters, 2011

[5] Nicol S., Foster J. — The fishery for Antarctic krill: current status and ecosystem impacts, Ambio, 2016

[6] Schuchardt J.P. et al. — Bioavailability of omega-3 fatty acids from krill oil, Lipids in Health and Disease, 2011

[7] Ulven S.M. et al. — Marine phospholipids and cardiometabolic health, Lipids, 2015

[8] Ramprasath V.R. et al. — Efficacy of krill oil on inflammation markers, Nutrition Research, 2013

[9] Nicol S. — Krill biology and ecology, Advances in Marine Biology, 2006

[10] Kawaguchi S. — Life cycle and growth of Antarctic krill, Marine Ecology Progress Series, 2013

Amélie Péroz 29 décembre 2025
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