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Une armée de bactéries au service de votre santé mentale

Et si vos idées noires venaient de vos intestins ? Et si la dépression prenait racine dans le déséquilibre de la flore commensale ? Et si vous étiez manipulé par vos bactéries intestinales ? D’après l’OMS, la dépression est « un trouble mental courant se caractérisant par une tristesse, une perte d’intérêt ou un appétit perturbé, une certaine fatigue et des problèmes de concentration ». 

La dépression peut perdurer ou devenir récurrente, voire mener au suicide. Légère, elle peut se traiter sans médicament, mais lorsqu’elle devient sévère, des traitements plus lourds deviennent nécessaires, accompagnés par une psychothérapie. 

Les chiffres donnent le tournis puisqu’on estime qu’1 personne sur 5 a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie en France.  Tous les âges sont concernés. Dans le monde, on recense plus de 300 millions de dépressifs, soit une augmentation de 18% entre 2005 et 2015. Il y aurait plus de 800.000 suicides par an ! 

Quelles sont les causes de cette pandémie ? 

Une carence en sérotonine cause des insomnies, de l’irritabilité, de l’anxiété voire des pensées suicidaires. Une diminution de la noradrénaline provoque de la fatigue, une perte de motivation et d’initiative. 

Un stress exagéré sur le long terme mine et finit par détruire l’individu. Stress, peurs, colères et pics de sécrétion de cortisol, produit par les glandes surrénales, vont amener à un épuisement général. 

Les facteurs environnementaux sont des déclencheurs comme la mort d’un être cher, un divorce, des difficultés financières, la perte d’un emploi, l’isolement social, les conflits mais aussi les problèmes de santé récurrents. 

Evidemment et sans surprise, l’alimentation influe sur nos pensées. Plus elle sera dénaturée et riche en sucre, plus vous risquez de sombrer dans les limbes les plus profondes (attention au surpoids et à l'obésité). 

Microbiote et dépression, quel est le lien ?

Et au contraire, plus vous diversifiez votre assiette, plus vous combinez des aliments riches en vitamines, minéraux, en anti-oxydants majeurs, plus vous respectez les équilibres, les saisons, la variété, moins vous risquez de tomber en dépression et ce pour plusieurs raisons :

  • Vous serez plus énergique

  • Vous fournirez à votre corps les éléments essentiels à son fonctionnement optimal

  • Vous dormirez du sommeil du juste 

  • Vous aurez un équilibre hormonal optimal

  • Vous fournirez également un substrat énergétique nécessaire à la survie des bactéries qui peuplent vos intestins et qui donc vont influer sur votre humeur via différents canaux. 

  • Diminution de la perméabilité de l’intestin et l’effet protecteur de certaines bactéries 

  • Diminution de l’inflammation chronique de bas grade responsable des maladies de civilisation 

La diète méditerranéenne a depuis longtemps fait ses preuves car elle privilégie les omégas 3 végétaux et animaux, du tryptophane (précurseur de la sérotonine), la fraîcheur des produits, peu de produits laitiers et de viande sans les exclure.   

L’anarchie dans la cuisine est une des grandes causes de la dépression. Vous ne pourrez voir que le verre à moitié vide si vous passez à côté de l’essentiel. 

Autre point, autre cause : le manque d’activité physique de plein air. Sortir de chez vous, voir la lumière du jour, vous promener en forêt régulièrement chasse les idées noires. La marche a des vertus étonnantes et bienfaisantes sur la santé mentale. 

Le lien très étroit entre microbiote et dépression

Plus récemment, un lien entre notre microbiote et nos émotions a été établi.  Les bactéries que nous hébergeons font la pluie et le beau temps dans notre cerveau. Encore faut-il héberger les bonnes. Actuellement négligé par une grande majorité de la population (ce qui pourrait expliquer l’explosion des cas de dépression et donc de la vente d’antidépresseurs), il remplit pourtant de très nombreuses fonctions indispensables à l’ensemble du corps. 

Le microbiote (ensemble des micro-organismes peuplant notre intestin : bactéries, virus, levures, champignons) envoie des informations au cerveau et est en connexion permanente avec ce dernier, depuis la naissance. 

Ces informations peuvent être modifiées, incomplètes ou fausses en cas de dysbiose (déséquilibre) de la flore commensale. Le dialogue entre le cerveau et l’intestin est alors complètement perturbé. 

Dès la naissance, nous devenons plus microbien qu’humain puisque nous hébergerons 10 fois plus de bactéries que nous n’avons de cellules humaines.  La connivence entre les bactéries et notre système immunitaire se développe immédiatement. Une armée invisible à l’œil nu nous défend, si correctement nourrie bien évidemment. 

Nous interagissons avec ces bactéries en permanence. Elles nous envoient des signaux que notre corps analyse et celui-ci réagit en fonction des informations qu’il reçoit. Bref, en échange du gite et du couvert, elles nous offrent une multitude de services. 

Des études en laboratoire ont été menées (et le sont toujours d’ailleurs) grâce aux rongeurs dépourvus de flore intestinale (rats et souris axéniques vivant dans un milieu complètement stéril). Leur tube digestif est vierge de tout microbe et pourra donc être colonisé avec différentes souches bactériennes sélectionnées. Il sera donc possible de déterminer leur impact sur le cerveau et sur le comportement. 

En injectant aux souris axéniques des bactéries provenant de patients déprimés ou au contraire de patients sains, on observe des comportements différents. Après inoculation de bactéries de patients dépressifs, des tendances dépressives et ou anxieuses se développent : automutilation, agressivité,… À l’inverse, le microbiote de patients de référence sans signe de dépression n’altère pas le comportement.  

En implantant un environnement bactérien, on implante également un comportement. 

Une des explications est la production de sérotonine, hormone du bien-être, produite à plus de 85% dans notre intestin. Aussi présente dans notre cerveau sous forme de neurotransmetteur, elle est impliquée dans la gestion de l’humeur, dans la régulation des cycles du sommeil, dans la motilité intestinale, dans la gestion de la douleur, dans la diminution de l’anxiété,… Si vous n’en produisez pas en suffisance, vous avez beaucoup plus de « chance » de souffrir de dépression, d’anxiété chronique, de constipation, ….

Négliger cet organe, c’est ouvrir la boite de Pandore.

Les effets insoupçonnés des probiotiques sur la dépression : les psychobiotiques

Des études ont également corrélé les effets des probiotiques sur le comportement de l’animal. Les modifications du microbiote par l’intermédiaire des souches probiotiques bénéfiques sélectionnées ont eu un impact positif sur l’animal soumis à un stress unique voire un stress chronique imprévisible. On remarque donc un réel effet favorable de la flore métamorphosée par l’intermédiaire de certaines souches probiotiques par rapport aux souris dont la flore provient de patients dépressifs. 

En sectionnant le nerf vague qui relire l’intestin au cerveau, tout effet positif des probiotiques sera complètement anéanti. Ce qui prouve bien le lien très étroit que notre cerveau et notre intestin entretiennent à chaque seconde. 

Le microbiote joue un rôle essentiel dans le développement du SNC (système nerveux central) et détermine le comportement anxieux ou calme. On remarque également dans le cerveau une concentration de neuromédiateurs qui sont modulés par le microbiote lui-même. 

Microbiote : 2 souches importantes

Deux nouvelles souches ont attiré l’attention de chercheurs belges : Coprococcus et Dialister. Ces deux compères sont sous représentées dans les tubes digestifs des personnes souffrant de dépression, qu’elles soient sous anti-dépresseur ou non. Plus de 1000 volontaires ont ainsi fait analyser leur microbiote. 

La même étude réalisée en Hollande sur un échantillon équivalent est arrivée à la même conclusion. Mais les chercheurs restent prudents quant à l’exploitation des résultats. 

À l’heure actuelle, la recherche va bon train et les mécanismes ne sont pas encore compris à 100% mais la Science avance, les études se multiplient et confirment les postulats sur l’axe cerveau intestin. 

Soulager la dépression par voie entérique est une nouvelle piste très prometteuse. Troubles de l’humeur et digestion sont des sujets d’actualité puisque ce milieu bactérien est très sensible aux changements et son équilibre est précaire. 

Notre vulnérabilité serait donc déterminée par notre microbiote. Les psychobiotiques, ces probiotiques efficaces pour les troubles de l’humeur font parler d’eux puisque toutes les études à l’heure actuelle semblent confirmer qu’un esprit sain a un intestin sain. Prenez soin de vous et de vos hôtes avant tout ! 

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Prokimchi est indiqué pour les troubles du transit intestinal. Il permet de reconstituer la flore intestinale et de rétablir la perméabilité optimale de l'intestin.

PhytoCyst est un complément alimentaire

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L-Glutamine Une meilleure récupération

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Une meilleure récupération
Augmentation de la synthèse de protéines
Réparation des cartilages et tendons
Protection du système immunitaire
Maintien de l’intégrité de la paroi intestinale
Maintien de l’équilibre acido-basique

Références :

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau/quand-la-depression-se-voit-dans-le-microbiote-intestinal_131295

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/28205-Microbiote-bacteries-intestinales-jouent-role-depression

https://www.alternativesante.fr/microbiote/microbiote-promesses-therapeutiques-et-perils-medicamenteux?fbclid=IwAR1cPR6dXQgk2iVAiAzgbU3LNowmoxAji749iqChR_HDNCmtTxAYPMKFsb8

https://www.who.int/topics/depression/fr/

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/la-depression-en-chiffre/

http://www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2019-02-05/microbiote-enterotypes-depression

https://www.nature.com/articles/s41564-018-0337-x

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Une armée de bactéries au service de votre santé mentale
PHS, *Sérine AKAR 29 juillet, 2019
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